Bonjour,
Je ne suis pas spécialiste du droit, mais en tant que conducteur, je connais forcément les règles.
Depuis plusieurs années, sous la pression d'associations de familles de victimes, le taux d'alcool autorisé a régulièrement baissé (0,5 g/l de sang au jourd'hui) et les peines encourues ont été augmentées.
En cas d'accident, le dépistage alcoolémique est devenu systématique.
Par contre (c'est un avis personnel) il n'y a pas assez de contrôles préventifs, et les gouvernements successifs subissent les pressions des associations de victimes d'un côté, et de tout le lobby vinicole+restauration de l'autre...quasiment culturel en France.
Globalement, la consommation d'alcool a baissé, les gens sont plus raisonnables à table, surtout à midi.
Des restaurateurs ont déjà été accusés, pour avoir continué à servir à boire à des gens manifestement ivres, sachant que le client allait reprendre le volant en sortant de l’établissement.
Dans le même ordre d’idée (en pire, à mon avis) : un couple s’est vu accusé (je ne connais pas le résultat du procès, mais c’est déjà grave d’être accusé) pour ne pas avoir empêché des invités à rentrer chez eux en voiture après un dîner trop arrosé. Donc, ce ne serait pas celui qui boit qui est responsable, mais celui qui invite !!!
Mais la prise de conscience n'est pas totale, surtout chez les "jeunes" (voir autre sujet sur le forum), un peu comme ce qui se passe avec le tabac que les "vieux" consomment moins, à l'inverse des "jeunes".
Autre problème similaire à celui de l'alcool, mais plus difficile car moins détectable : la conduite après consommation de drogue, risque totalement sous-estimé par les jeunes, pour qui un "joint" ou un "tarpé" ("pétard" à l'envers) n'est pas considéré comme de la drogue.
Boire ou conduire : il faut choisir (slogan historique des premières campagnes nationales sur ce thème)
Bonne route à toutes et tous
Alain